Dans chaque espèce, l’alimentation joue un rôle crucial sur la santé, le développement et l’immunité. Le cheval moderne étant élevé dans un but de performer à haut niveau, les exigences en termes de génétiques et de nutrition adaptée sont très hautes. La première des étapes à ne pas rater est la gestion de la poulinière. En effet, de la nutrition de la mère dépend la santé du jeune poulain à naître.
L’erreur la plus commune est de bien nourrir, voir trop nourrir la mère en tout début de gestation et de relâcher l’attention en fin de gestation et début de lactation. Alors que la bonne gestion nutritionnelle se baserait sur un apport constant et modéré jusqu’au dernier trimestre de gestation pour finir sur un régime alimentaire adapté et équilibré de la fin de gestation jusqu’à la lactation.
La base alimentaire sera constituée d’un fourrage de bonne qualité donné en quantité. Un aliment complémentaire de fourrage adapté (tel que le FERTO LAC 3) devra être distribué dès l’entrée dans le 6ème mois de gestation. En effet, c’est entre le 6ème et le 7ème mois de gestation que le fœtus observe un développement rapide (20% de son poids final à ce stade).
Quels sont les éléments nutritionnels à fournir à la jument gestante ?
Les protéines : elles sont très importantes chez les reproducteurs et les jeunes en croissance. Des recherches ultérieures ont montré qu’un manque de protéines était corrélé à des difficultés de fécondation, des morts au stade embryon et des foals de plus petite taille.
Les minéraux : notamment le calcium, le phosphore et le magnésium. Les besoins en ces trois minéraux augmentent de façon importante lors de la gestation et de la lactation. Ils sont cruciaux pour le développement osseux du fœtus et du foal. Le FERTO LAC 3 intègre le « Multi-Calcium-Complex »: calcium présent sous trois formes chimiques pour une libération garantie durant toutes les phases de la gestation et de la lactation (prévention des troubles ostéo-articulaires).
Les oligo-éléments : Fer, cuivre, zinc et manganèse sont à apporter en quantités adéquates pour que le fœtus les stocke au niveau du foie, pour les remobiliser ultérieurement (car le lait maternel est peu fourni en ces éléments).
Les vitamines : les plus limitantes chez la jument à l’élevage sont la A (immunité – fertilité), D (équilibre du calcium au niveau sanguin) et E (antioxydant et apport des anticorps dans le lait maternel).
Les acides aminés essentiels : ces nutriments sont définis par le terme « essentiels ». Ce qui signifie qu’ils sont uniquement apportés par l’alimentation et non synthétisés par l’organisme. Ils sont donc limitant et se doivent d’être présents dans l’alimentation de la poulinière gestante et allaitante. L’éleveur devra être attentif aux teneurs sur l’étiquette de l’aliment choisi (lysine, méthionine, tryptophane etc…)
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